Thomas Bigler, collaborateur de Pro Senectute Fribourg

Une veuve de 87 ans souffrait de plus en plus de surdité. Elle avait besoin de toute urgence d’un appareil auditif. Or, tributaire des prestations complémentaires et sans aucune fortune, elle avait de la peine à joindre les deux bouts. Impensable donc d’acquérir un appareil auditif.

Pro Senectute a fait le nécessaire pour l’aider : l’assurance-invalidité, la caisse de compensation et l’assurance maladie ont été sollicitées afin d’obtenir un soutien financier. Nous avons pris en charge le montant qui manquait encore, dans le cadre du fonds d’aide individuelle de Pro Senectute.

Gisele Schweizer, collaboratrice de Pro Senectute Zoug

Avec beaucoup de dévouement, un senior s’occupe à domicile de son épouse qui souffre de la maladie de Parkinson – une tâche qui exige beaucoup de temps et de force. Pendant longtemps, l’homme a totalement occulté ses propres besoins, jusqu’à ce qu’il se rende compte que cela le minait. Il souhaitait ardemment pouvoir de temps à autres s’assoir seul à la lisière de la forêt pour se reposer un peu et reprendre des forces.

Pro Senectute a pu réaliser ce souhait. Une fois par semaine, nous assurons la prise en charge de son épouse et notre homme peut s’octroyer de petites pauses. A son retour, la table est mise et il n’a plus qu’à prendre place pour apprécier le souper que l’auxiliaire de vie prépare pour le couple. Ce service représente un énorme soulagement pour cet homme.

Ingrid Albisser, collaboratrice de Pro Senectute Appenzell Rhodes-Intérieures

Les écueils se multipliaient dans la vie de cette femme de 71 ans : elle souffrait beaucoup de son récent divorce, et vu que son ex-mari avait pris presque tous les meubles, elle devait en acheter de nouveaux. Une chute suivie d’une longue convalescence l’a ensuite empêchée de s’adonner à son activité accessoire, une petite source de revenus qui lui offrait en outre distraction et reconnaissance. L’argent ne suffisait plus pour vivre, les douleurs et la solitude lui pesaient.

La consultation de Pro Senectute s’est concentrée sur les difficultés financières et les charges psychiques de cette dame âgée. Ensemble, nous avons trouvé des solutions et des perspectives qui lui ont redonné goût à la vie.

Melanie Stadelmann, collaboratrice de Pro Senectute Arc Jurassien

Un couple âgé devait joindre les deux bouts avec de modestes rentes AVS et prestations complémentaires : l’argent suffisait juste pour le strict minimum. L’humidité de leur appartement causait chez l’époux des difficultés respiratoires de plus en plus fortes. Il fallait envisager un déménagement. Or, ce couple ne pouvait pas se le permettre. Désemparés, l’homme et son épouse se sont adressés à Pro Senectute.

Nous avons apporté une aide financière au couple. Ce coup de pouce lui a permis de financer le déménagement et l’achat de quelques meubles adaptés au nouveau logement. Heureusement, l’état de santé de l’époux s’est vite amélioré.

Peter Zimmermann, collaborateur de Pro Senectute Glaris

Un couple âgé vivait très modestement dans sa petite maison éloignée du centre du village. Un jour, le mari a fait une mauvaise chute. Conséquence : une fracture compliquée de la jambe et un séjour à l’hôpital. Dans l’impossibilité de retourner vivre à la maison, il a dû entrer en EMS. Son épouse s’est alors retrouvée dépassée par l’entretien de la maison ; les frais supplémentaires ont fait exploser son budget déjà serré et l’empêchaient de dormir. Elle ne mangeait et ne se chauffait presque plus, et ne sortait plus de la maison afin de dépenser le moins possible.

L’une de ses connaissances a arrangé pour elle un rendez-vous à la consultation sociale de Pro Senectute. J’ai alors réglé la question du financement de l’EMS pour le mari et mis en place un soutien administratif. Pour la femme, j’ai organisé l’aide au quotidien : service de nettoyage, accompagnement aux courses et à l’EMS et travaux de jardinage. De plus, sa participation à un groupe de gymnastique de Pro Senectute lui a permis de nouer à nouveau des contacts.

Renata Braegger, collaboratrice de Pro Senectute Nidwald

Un homme seul de 85 ans vit isolé dans un modeste 2 pièces. Petit à petit, il a perdu la vue d’ensemble sur les questions financières et s’est trouvé dépassé par la correspondance avec différentes administrations. En outre, il réalisait que son budget serré ne lui permettait plus de payer les factures. La collaboratrice chargée de l’aide et des soins à domicile lui a parlé de la consultation sociale de Pro Senectute.

Ensemble, nous avons fait le point sur sa situation financière. Il s’est alors avéré que le calcul des prestations complémentaires n’était plus à jour et qu’il n’avait jamais demandé le remboursement de ses frais de maladie. De plus, cet homme aurait eu droit depuis des années à une réduction de loyer. Une fois ces démarches réglées, sa situation financière s’est nettement détendue. Et puisqu’une contribution de notre fonds d’aide individuelle lui a également financé un abonnement demi-tarif, l’octogénaire s’accorde parfois une sortie afin d’entretenir des contacts.

Petra Kunz Leuthold, collaboratrice de Pro Senectute Thurgovie

Avec le départ à la retraite, la situation financière d’une célibataire s’est brutalement dégradée. Une fois retraitée, elle a poursuivi une activité indépendante pour améliorer ses revenus, mais après deux infarctus cérébraux, sa santé s’est dégradée et elle a dû réduire son temps de travail. Son budget est devenu si serré qu’elle a même eu peur de perdre le petit appartement dont elle était propriétaire.

Désemparée, elle s’est rendue à la consultation sociale de Pro Senectute. Ensemble, nous avons calculé son droit aux prestations complémentaires et avons déposé les demandes correspondantes. La confirmation de la prise en charge de la prime d’assurance-maladie et de la quote-part n’a pas tardé. Même si ses moyens restent modestes, cette dame peut désormais vivre sans soucis.

Anna Bisaz, collaboratrice de Pro Senectute Grisons

La famille a toujours tout représenté pour cet homme de 69 ans originaire de Grèce. Il a passé 40 ans en Suisse comme « travailleur immigré » pour différents hôtels, et aidé financièrement ses filles vivant en Grèce et en Italie et touchées par le chômage. Il a même renoncé à tout voyage dans sa patrie, afin de pouvoir leur envoyer le plus d’argent possible. Aujourd’hui, il vit modestement de sa rente AVS et de prestations complémentaires.

Lorsque son frère est décédé l’an dernier, cet homme n’a pas eu les moyens de se rendre à l’enterrement. Afin qu’il soit en mesure de revoir au moins une fois ses autres frères et sœurs, nous avons adressé une demande au fonds d’aide individuelle de Pro Senectute. L’objectif ? Que cet homme puisse se rendre trois semaines sur ses terres d’origine pendant que sa santé le lui permet encore et que ses frères et sœurs restants sont encore en vie.

Richard Dubois, collaborateur de Pro Senectute Argovie

Une femme et son mari ont été hospitalisés en même temps… Voilà une situation qui pose de nombreux défis aux couples âgés : un retour à la maison est-il encore possible ? Ou faut-il envisager un départ en EMS ? Ils se posaient des questions et se faisaient du souci pour leur avenir ensemble.

Pro Senectute les a aidés à régler la situation. Nous avons donc conseillé le couple et organisé leur suivi médical par l’Association suisse des services d’aide et de soins à domicile. Ces personnes ont ainsi pu regagner cher domicile, pour leur plus grand bonheur.

Jacqueline Bissegger, collaboratrice de Pro Senectute canton de Zurich

Il arrive souvent que des personnes âgées prennent soin d’un proche et, petit à petit, se retrouvent débordées. Tel était le cas de Walter T., 75 ans : il s’occupait presque jour et nuit de sa femme Rösli, 73 ans. Un AVC l’avait laissée partiellement paralysée et elle souffrait d’incontinence.

 Walter T. a tout fait pour que son épouse puisse continuer à vivre à domicile. Des soucis financiers sont venus s’ajouter à la charge psychique et physique. Sa rente suffisait à peine à couvrir les besoins vitaux. Alors quand il a fallu remplacer le lave-linge, dont il avait grandement besoin pour les nombreuses lessives, il a été désemparé : où trouver l’argent ?  Walter T. a ressenti un grand soulagement lorsque nous avons financé l’achat d’un nouveau lave-linge via notre fonds d’aide individuelle. Et pour son épouse, nous l’avons même convaincu de faire appel à l’Association suisse d’aide et de soins à domicile.

Rosmarie Bühler, collaboratrice de Pro Senectute Oberland bernois

C’était une belle sortie avec la famille qu’un couple de retraités s’était accordée pour un anniversaire. Malheureusement, le soir, un choc les attendait : le locatif où se trouvait leur appartement était en flammes. Ils n’ont rien pu sauver. Tout ce qu’ils possédaient, les souvenirs de toute une vie sont partis en fumée.

Etant donné qu’il fallait encore déterminer l’origine de l’incendie et que le couple était sous-assuré, l’assurance a pris en charge uniquement les premiers achats d’urgence et le loyer. Aux prises avec de grandes angoisses existentielles, ils se sont adressés à Pro Senectute. J’ai immédiatement organisé une aide transitoire. Le couple a ainsi au moins pu acheter de nouveaux meubles et des habits.

Flurina Manz, collaboratrice de Pro Senectute Argovie

Une femme de 80 ans était très inquiète pour sa santé : peu sûre sur ses jambes, elle était tombée à plusieurs reprises et avait de plus en plus de peine à suivre une conversation. Elle craignait de souffrir de démence et avait du mal à en évaluer les conséquences, entre autres sur le plan financier. Or, elle devait prendre une décision importante : son fils venait de lui demander de l’argent pour acheter une maison. Elle ne savait pas quel montant elle pouvait lui donner ni de combien elle aurait besoin pour elle-même.

Je l’ai d’abord informée sur la démence, les offres d’aide régionales, ainsi que sur les pistes pouvant l’aider à vivre avec la maladie. En outre, je l’ai invitée à faire un dépistage médical, qui a confirmé sa crainte. Nous avons alors évalué ensemble ses besoins, établi un budget et calculé combien d’argent elle pouvait donner à son fils pour l’achat d’un logement.

François Felber, collaborateur de Pro Senectute Argovie

Avant son séjour à l’hôpital, un homme âgé gérait de manière largement autonome sa vie quotidienne : il s’occupait du ménage et prenait soin avec amour de son épouse souffrant de troubles cognitifs. Or, à son retour à la maison, il n’a plus pu assumer ces tâches dans la même mesure. L’assistante sociale de l’hôpital a donc fait appel à Pro Senectute et organisé dans un premier temps l’aide et les soins à domicile.  

Lors de ma visite chez le couple, le mari a expliqué que sa femme et lui souhaitaient vivre dans un EMS, mais qu’il ne savait pas comment s’y prendre. J’ai donc organisé une visite dans un EMS adapté, puis aidé le mari à remplir l’inscription, résilier le bail de l’appartement et organiser le déménagement.

Jürg Wild, collaborateur de Pro Senectute Appenzell Rhodes-Extérieures

Durant près de 30 ans, une femme de 66 ans avait vécu dans une modeste ferme à l’écart du village. Depuis son divorce, elle devait s’occuper de tout toute seule, une vraie gageure au vu de ses problèmes de santé. Chauffée uniquement par un poêle à bois, la maison était de surcroît très éloignée des transports publics. Ne vivant que de l’AVS, d’une petite rente et de prestations complémentaires, cette femme sociable ne pouvait que rarement s’offrir le taxi pour aller au village. Elle s’isolait de plus en plus. Pour des raisons financières, un déménagement n’était toutefois pas envisageable.

Bien que cette dame n’accepte de l’aide qu’à contrecœur, elle a finalement fait appel à la consultation sociale de Pro Senectute. Nous lui avons trouvé un appartement au village et apporté une contribution financière pour le déménagement. Elle peut ainsi de nouveau avoir une vie sociale, s’engager dans du bénévolat et gérer elle-même son quotidien.

Monica Pianezzi, collaboratrice de Pro Senectute Biel/Bienne-Seeland

Le conseil des aînés de Pro Senectute Biel/Bienne-Seeland, que je supervise, compte huit membres des plus motivés. Ces bénévoles organisent des loisirs gratuits ou à prix modique, destinés notamment aux personnes âgées qui disposent de peu de moyens ou qui, pour d’autres raisons, ne peuvent pas participer à tous les pans de la vie sociale. Au programme : promenades du dimanche, tables de midi, après-midi de jeux ou encore excursions. Ces offres sont financées par des dons.

Natascha Lüthi, collaboratrice de Pro Senectute Région de Berne

Nous organisons divers cours, événements, excursions, après-midi de jeux et de danse. Ces activités procurent de la joie de vivre aux seniors et atténuent la solitude qui leur pèse souvent. Pour nous, il est important que nos offres soient accessibles aux personnes financièrement défavorisées. Les bénéficiaires de prestations complémentaires peuvent donc demander une réduction sur le prix des cours : nous les aidons et évitons leur isolement.

Stefan Krähenmann, collaborateur de Pro Senectute Oberland bernois

Il y a 30 ans, un homme est venu de Turquie s’installer en Suisse avec sa famille. Il a travaillé consciencieusement comme magasinier jusqu’à sa retraite. Sa femme s’est occupée du ménage et des enfants, qui habitent dans le même quartier et ont eux-mêmes fondé leurs familles. Les grands-parents ont du plaisir à garder leurs petits-enfants. Pour eux, il est clair qu’ils sont maintenant chez eux en Suisse.

Désireux de s’intégrer encore davantage, l’homme et son épouse souhaitaient suivre ensemble un cours d’informatique. Mais leur rente ne suffisait pas pour payer le cours, et les connaissances linguistiques de l’épouse étaient trop limitées pour suivre le cours en allemand.

Le couple a alors entendu parler de cours d’informatique abordables proposés par Pro Senectute en plusieurs langues. Ils se sont inscrits à un cours donné en turc qui, outre l’utilisation de l’ordinateur, leur a permis de connaître de nouvelles personnes qu’ils rencontrent maintenant régulièrement.

Christine Landry, collaboratrice de Pro Senectute Fribourg

Un homme de 80 ans vit dans un village isolé dans le canton de Fribourg. Il mène une vie simple de manière encore largement autonome. Reste que sa surdité croissante le met de plus en plus à l’écart. En outre, il n’est plus en mesure de s’occuper lui-même de sa correspondance. Autour de lui, il n’a personne pour lui donner un coup de main de temps en temps. Il a peur de devoir bientôt partir en EMS pour cette raison.

Depuis quelque temps, Pro Senectute lui apporte son aide. Une fois par mois, je me rends chez lui pour trier son courrier, régler ses paiements et lui donner un peu de compagnie. L’homme est ravi de ces visites, qui lui simplifient la vie et ont un impact positif sur son bien-être.

Sabine Kaiser, collaboratrice de Pro Senectute Genève

Pendant quelque temps, je me suis occupée d’une femme âgée dans une situation très difficile. Son mari tant aimé était décédé d’une longue maladie. Elle s’est retrouvée seule, dépassée par sa nouvelle situation, les tâches administratives, un budget des plus serrés et le poids des dettes. Cette femme en deuil était en grande détresse et animée de pensées sombres.

Je l’ai aidée à remettre de l’ordre, notamment pour les tâches administratives et les questions financières. J’ai aussi pris contact avec différentes institutions et, petit à petit, je lui ai permis de retrouver un peu de normalité et d’y voir clair dans son quotidien. Mes visites régulières lui ont finalement redonné un peu goût à la vie.    

Max Wobmann, collaborateur de Pro Senectute St-Gall

Depuis un certain temps, une femme s’occupait avec un grand dévouement de son père. Les soins et le ménage lui prenaient beaucoup de temps, mais elle tenait à l’aider. Elle avait même quitté son travail et habitait en partie chez lui. Deux raisons l’ont finalement amenée à prendre contact avec Pro Senectute : elle craignait que l’état de santé de son père se détériore et implique encore davantage de soins, et le père souhaitait la rémunérer, mais aucun des deux ne savait comment s’y prendre.

Dans le cadre d’une visite à domicile, nous avons discuté ensemble pour savoir quelles tâches assumées par la fille devraient être rémunérées. Nous avons également clarifié des questions relatives aux vacances, au salaire, à l’inscription à l’AVS ainsi qu’à l’assurance-accidents. La conclusion d’un contrat de soins simple a permis de régler la situation. En outre, j’ai pu présenter les possibilités qu’il existe pour décharger la fille au cas où elle serait dépassée par l’ampleur de la tâche.

Claudia Lüddecke, collaboratrice de Pro Senectute Schaffhouse

Une personne âgée ne parvenait plus à sortir de chez elle par ses propres moyens et de sa propre initiative. Elle ne pouvait ni se réjouir des visites de ses proches, ni compter sur leur aide. Elle s’isolait et désespérait. En outre, elle s’affaiblissait de plus en plus car elle ne bougeait pas suffisamment, ce qui augmentait le risque de chute.

Chez Pro Senectute, nous avons commencé à aider cette dame. Deux fois par semaine, un taxi l’attend devant sa porte. La première fois, il la conduit à un cours collectif dédié à la prévention des chutes, où elle s’exerce assidûment pour entretenir sa coordination et sa force. Deuxième rendez-vous hebdomadaire : le groupe de chant de Pro Senectute, dont cette dame adore faire partie. Ces deux moments sont les temps forts de la semaine : ils lui permettent clairement de s’épanouir.

Ruth Schindler, collaboratrice de Pro Senectute Région de Berne

Ses enfants vivent sur un autre continent et son époux est décédé : tant que cette femme dynamique travaillait, elle parvenait à oublier sa solitude. Une fois à la retraite, elle a perdu ses repères quotidiens et le vide s’est installé. Cette femme s’est sentie seule et inutile. Par hasard, elle a entendu parler de nos services bénévoles. Elle s’est tout de suite sentie concernée, notamment par le service de soutien administratif et de visite, ainsi que par un projet intergénérationnel dans des classes.

Aujourd’hui, elle s’engage dans divers projets bénévoles de Pro Senectute, qui l’épanouissent pleinement. Elle investit son temps à bon escient et reçoit de nombreux témoignages de gratitude et de considération. En outre, elle rencontre régulièrement d’autres personnes elles aussi actives dans le bénévolat. Elle est ravie d’avoir trouvé une nouvelle activité et un nouveau cercle d’amis.

Urban Wenk, collaborateur de Pro Senectute Schaffhouse

Il y a plusieurs années, un homme d’affaires étranger a fait la connaissance d’une Suissesse dont il est tombé amoureux. Il a déplacé son lieu de résidence et le siège de sa société en Suisse ; ils se sont mariés et ont fondé une famille : tout semblait parfait. La relation a toutefois fini par battre de l’aile. Après la séparation, l’homme a vécu une descente aux enfers. Le divorce le faisait souffrir, les affaires allaient de mal en pis. A l’âge de la retraite, il ne lui restait qu’une montagne de dettes et la peur de ne plus avoir de vie ici. En effet, sa petite pension en provenance de l’étranger et sa rente AVS étaient largement insuffisantes pour joindre les deux bouts.

En désespoir de cause, l’homme s’est adressé à Pro Senectute. Nous l’avons aidé à s’y retrouver dans le dédale complexe des lois et des ordonnances. Pendant six mois, nous avons clarifié pas à pas tous les points en suspens. Il a finalement pu assurer sa subsistance grâce à des prestations complémentaires. Cet homme a ainsi pu rester en Suisse, près de ses enfants bien-aimés.

Julia Niklaus, collaboratrice de Pro Senectute Soleure

Plus de famille, beaucoup d’amis décédés : la vie d’une dame âgée était de plus en plus solitaire, les journées étaient longues et silencieuses, la situation devenait pesante. Pour cette dame, déménager dans un appartement protégé signifiait non seulement se simplifier la vie au quotidien, mais surtout pouvoir nouer des contacts dans une résidence pour personnes âgées.

Le déménagement dépassait le budget de cette personne, qui devait s’en sortir avec de faibles moyens financiers. En outre, elle était incapable de tout préparer toute seule. Pro Senectute lui a alors fait profiter de son service où des seniors donnent un coup de main à d’autres seniors, afin de l’aider à faire ses cartons. Via le fonds d’aide individuelle, nous avons en outre pu financer une partie des frais de déménagement. Quelques semaines plus tard, cette dame, reconnaissante, nous a fait savoir qu’elle s’était déjà parfaitement intégrée dans la vie de la résidence.

Remo Waldner, collaborateur de Pro Senectute Soleure

A 80 ans, une dame a fait une attaque cérébrale. Limitée dans sa mobilité et devant être prise en charge par la suite, elle a accepté la proposition de sa fille de venir vivre chez elle à la campagne. Elle y était en de très bonnes mains, mais seule. La ville, ses connaissances et ses visites régulières au cimetière lui manquaient.

Pour qu’elle puisse restaurer sa condition physique après son attaque cérébrale, nous lui avons trouvé un coach en mobilité. Régulièrement, en outre, quelqu’un va la chercher à son nouveau domicile pour l’accompagner en ville. Elle a de nouveau la possibilité de rencontrer des amis et de se recueillir sur la tombe de son mari. De ce fait, cette dame se sent beaucoup mieux dans sa vie actuelle.

Raimund Disch, collaborateur de Pro Senectute Thurgovie

Une dame de plus de 80 ans a organisé toute sa vie conjointement avec son mari. Quand il est décédé il y a deux ans, il a laissé un grand vide. Comme les deux filles du couple habitent loin, les visites sont rares. De plus en plus de connaissances décèdent ou intègrent une maison de retraite. Cette dame n’a plus que son chien pour la sortir de sa solitude. Mais à la suite d’une chute, sa mobilité s’est trouvée réduite et elle a dû renoncer pendant longtemps aux promenades tant appréciées avec son compagnon à quatre pattes et compter sur ses voisins pour sortir l’animal.

Grâce à un déambulateur, à une aide et des soins à domicile deux fois par semaine et au service de nettoyage de Pro Senectute, cette dame peut encore conserver son autonomie. Conseillée par des voisins, elle a cependant pris contact avec nous pour évoquer sa situation de logement. Le fait que l’ancien immeuble ne dispose pas d’ascenseur lui posait de plus en plus de problèmes. Lors d’un entretien chez elle, nous avons pu lui soumettre d’autres solutions de logement et évoquer les conséquences financières d’un déménagement.

Pierre Constantin, collaborateur de Pro Senectute Valais

A plus de 90 ans, une veuve risquait de devoir déménager dans un home, car sa mobilité diminuait et elle était de plus en plus dépassée par les petites choses de la vie quotidienne. En raison de tensions familiales, elle ne pouvait pas compter sur l’aide de ses enfants. Elle était livrée à elle-même.

Récemment, elle s’est présentée chez Pro Senectute. Nous avons calculé pour elle ce qu’un home coûterait et lui avons conseillé de faire valoir son droit aux prestations complémentaires. Nous avons en outre réglé toutes les formalités pour elle et pris contact avec divers établissements de la région. Nous avons trouvé une place qui lui convenait. Cette dame a également pu compter sur notre aide pour le tri de ses effets et pour le déménagement.

Stefanie Waldburger, collaboratrice de Pro Senectute Zoug

Une dame, la petite septantaine, attachait beaucoup d’importance à son autonomie. Elle voulait s’en sortir sans solliciter de prestations complémentaires et avait honte de demander de l’aide. Pour améliorer sa maigre rente AVS, cette veuve sans enfants a donc continué à effectuer divers travaux de nettoyage après son départ à la retraite. Quand cela n’a plus été possible pour cause de maladie, sa situation financière est devenue critique. Les frais liés à la maladie étaient une charge supplémentaire pour son modeste budget. Malgré toutes les économies possibles, elle n’avait plus assez d’argent.

Quand elle n’a plus été en mesure de payer ses factures, elle a tout de même fini par se tourner vers Pro Senectute. Nous avons effectué un calcul provisoire des prestations complémentaires et avons rempli la demande. Nous avons également cherché comment apporter une aide ciblée à cette dame en recourant au fonds d’aide individuelle. Cela a permis d’atténuer sa précarité financière.

Regina Doessegger, collaboratrice de Pro Senectute canton de Zurich

« Depuis ma chute, monter chaque jour les nombreux escaliers de mon immeuble était un calvaire », m’a expliqué Karin M., 68 ans, lors de notre premier entretien. « J’aimerais tellement habiter au rez-de-chaussée ! Mais dans notre commune, les loyers sont devenus si élevés que je ne peux pas me le permettre avec ma petite rente AVS. » Un jour, la commune lui a annoncé qu’une place allait se libérer dans un logement en coopérative pour personnes âgées. Toutefois, pour pouvoir intégrer ce logement, Karin M. devait acquérir une part sociale (CHF 1000.-) et effectuer un dépôt de garantie de loyer (CHF 3000.-). Elle s’est alors adressée à nous et le dépit a vite fait place au soulagement : nous lui avons octroyé un prêt de CHF 4000.– de notre fonds d’aide individuelle. De plus, nous avons organisé et financé le déménagement. Enfin, nous prenons en charge la différence de loyer par rapport aux prestations complémentaires.

Matthieu Hirschi, collaborateur de Pro Senectute Arc Jurassien

Un senior avait vécu avec son épouse dans le même appartement pendant plusieurs dizaines d’années. Après le décès de celle-ci, ses quatre murs lui donnaient un sentiment de sécurité ; il lui importait de pouvoir rester dans ce logement, dans ce quartier qui lui était familier. Le choc a été d’autant plus grand quand un courrier lui a notifié que la rénovation de la salle de bain et de la cuisine allait entraîner une augmentation de loyer.

Notre homme ne savait plus à quel saint se vouer et s’est rendu à la consultation sociale de Pro Senectute. Nous avons examiné de près sa situation financière délicate et décidé avec lui de chercher un nouvel appartement moins cher. Grâce à notre soutien actif et avec un peu de chance, il a pu trouver juste au coin de la rue un appartement à son goût, plus petit et plus abordable, dans lequel il a pu envisager un nouveau départ.

Claudia Carragoso, collaboratrice de Pro Senectute Genève

L’amour avait conduit une Suissesse en Afrique du Sud voici de nombreuses années. Après le décès de son mari, elle est toutefois revenue à ses racines, rentrant en Suisse pour y passer les dernières années de sa vie. En raison de son long séjour à l’étranger, sa rente AVS était toutefois trop modeste pour lui permettre d’assurer sa subsistance : l’argent reçu ne suffisait tout simplement pas.

Lors de la consultation, nous avons dressé un état des lieux financier et décidé de demander des prestations complémentaires. Cette dame a heureusement reçu une réponse positive. De ce fait, elle dispose aujourd’hui de moyens suffisants pour vivre modestement.

Max Kaufmann, collaborateur de Pro Senectute Nidwald

En raison d’un excédent de revenus mensuel d’à peine trois cents francs, une dame de 79 ans n’a pas droit aux prestations complémentaires. Elle souffre de différentes maladies telles que l’ostéoporose, le diabète et l’insuffisance rénale. Les coûts de la quote-part grèvent régulièrement son budget serré.

Suite à des frais de chauffage plus élevés que prévu et à des frais induits par une prothèse dentaire provisoire, Madame A. s’est retrouvée dans le besoin et s’est adressée au bureau de consultation de Pro Senectute.

Je l’ai aidée à établir un budget et à calculer ce qu’il lui manquait exactement. Une aide financière unique provenant du fonds d’aide individuelle de Pro Senectute a permis à Madame A. d’éviter le piège de l’endettement.